Devenir donneur d’organes ? Quelques clics suffisent !

À partir du 1er juillet, toute personne souhaitant devenir donneur d’organes après son décès pourra faire enregistrer sa volonté en ligne sur www.masante.be​. Il ne sera donc plus nécessaire de vous rendre à la commune.

​www.masante.be est le portail national de santé. Le portail vous permet de consulter vos données médicales, comme le résumé de votre dossier de votre médecin généraliste ou encore vos résultats de tests et examens effectués à l’hôpital. À partir du 1er juillet, vous pouvez également vous y faire enregistrer comme donneur d’organes. En plus, il est désormais possible de déterminer ce qu’il advient du reste du matériel corporel humain, tel que les os et les vaisseaux sanguins. 

Jusqu’ici, vous deviez vous rendre à la commune pour faire enregistrer votre consentement pour le don d’organes. En plus, ceci impliquait automatiquement un consentement pour le reste du matériel biologique. À partir du 1er juillet, vous pouvez enregistrer votre préférence pour quatre options distinctes :

  1. don d’organes pour transplantation dans le corps d’une autre personne ;
  2. don de matériel corporel humain tel que les os ou les vaisseaux sanguins à utiliser pour un patient qui en a besoin ;
  3. don de matériel corporel humain tel que les os ou les vaisseaux sanguins à utiliser pour la production de médicaments ou de traitements innovants  ;
  4. don de matériel corporel humain tel que les os ou les vaisseaux sanguins à utiliser pour la recherche scientifique, par exemple pour mieux identifier la cause d’une affection ou pour trouver de nouveaux traitements.

Enregistrement online ou offline   
À partir du 1er juillet, il y aura 3 manières d’enregistrer votre volonté :

  1. via l’administration communale ;
  2. via votre médecin généraliste ; 
  3. via www.masante.be​ (vous devrez d’abord vous connecter avec votre eID ou via itsme®).

Consentement présumé
Dans notre pays, chaque citoyen est donneur potentiel après son décès, à moins de s’y être opposé explicitement de son vivant. Cependant, dans la pratique, les médecins ne prélèvent pas d’organes sans autorisation explicite. Si le défunt n’a pas fait enregistrer sa volonté, le médecin prendra avant tout contact avec les proches. Mais la famille n’est pas toujours au courant du souhait du défunt. En outre, il est assez délicat de poser ce genre de question après la perte d’un être cher.

Maggie De Block : « C’est pourquoi il vaut mieux faire enregistrer explicitement sa volonté ou son refus d’être donneur d’organes après son décès. Il n’y aura alors plus aucun doute et cela évitera à vos proches d’être confrontés à cette question en période de deuil. »