Comment arrêter de fumer ?

Il est possible d’arrêter seul, mais les chances de réussite seront plus grandes avec l’accompagnement par un professionnel et des produits de sevrage tabagique.

• Votre médecin généraliste est le premier maillon de la chaîne. Il peut vous accompagner, vous prescrire des produits de sevrage tabagique ou vous renvoyer vers un tabacologue.
• Le tabacologue peut vous proposer des coachings individuels ou de groupe.
• Tabacstop vous propose un accompagnement sur mesure. Pour plus d'infos, appelez gratuitement le numéro 0800 111 00 ou téléchargez l'application Tabacstop. 
• Demandez aussi le soutien de votre famille, vos amis et vos collègues. Parmi eux se trouvent peut-être d'anciens fumeurs qui seront de bon conseil. ​​​

Les moyens de sevrage tabagique luttent contre l’addiction physique. Ils réduisent le besoin de fumer. Lisez toujours attentivement la notice avant l'usage de ces médicaments.  Demandez conseil à votre médecin ou pharmacien.

• Les substituts de nicotine sont en vente libre dans les pharmacies : chewing-gum, tablettes, patchs, sprays buccaux et inhalateurs.
• Les autres médicaments sont uniquement disponibles sur prescription médicale et ne sont pas appropriés pour tout le monde. N’achetez jamais de médicaments sur Internet.

Vous avez droit à un remboursement pour l'accompagnement et les produits de sevrage tabagique.

• Varenicline :  avant de pouvoir accéder à un traitement complet avec un moyen de sevrage tabagique, vous devez suivre un traitement de deux semaines pour déterminer si le médicament est bien toléré. Le « starter pack » (deux semaines) et trois cures sont remboursés tous les cinq ans. Si vous n'êtes pas parvenu à arrêter de fumer après trois tentatives en cinq ans, vous avez à nouveau droit à trois traitements remboursés. 
• Bupropion : si vous avez plus de 35 ans et souffrez de maladie pulmonaire obstructive chronique (BPCO). 

L’e-cigarette n’est pas sans risque, mais on estime qu’elle est nettement moins nocive que le tabagisme.

Le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) confirme que l’e-cigarette offre des opportunités aux fumeurs. Elle constitue une meilleure alternative au tabac pour les fumeurs et peut être utilisée comme aide au sevrage tabagique. Son utilisation exclusive par les (ex)-fumeurs, à condition qu’ils arrêtent effectivement de fumer du tabac, pourrait entraîner une réduction significative des risques pour la santé. Si vous souhaitez également arrêter de vapoter, vous pouvez être accompagné par un tabacologue. Êtes-vous enceinte ? Dans ce cas, n’utilisez pas d’e-cigarette. Les effets éventuels sur le fœtus ne sont pas encore clairs.

Le risque relatif de l’e-cigarette (avec ou sans nicotine) par rapport au fait de ne pas fumer est clair : l’e-cigarette n’est pas sans risque, elle est potentiellement dangereuse. Les e-liquides contiennent de nombreuses substances dont les informations sur leur toxicité par inhalation font défaut. De plus, les données à long terme sur l’utilisation de la e-cigarette sont encore insuffisantes. La consommation de produits contenant de la nicotine est également déconseillée aux non-fumeurs en raison de son effet de dépendance. L’e-cigarette n’est donc pas recommandée pour les non-fumeurs, en particulier aux jeunes. 

Cette méthode tente de changer les conceptions sur le tabagisme et d’aider les fumeurs à se convaincre qu’il n’y a aucune bonne raison de fumer. Le fumeur apprend à décoder et à comprendre son comportement tabagique et commence à envisager le tabagisme différemment, c’est-à-dire comme un non-fumeur. Le fumeur devient alors conscient de la nécessité d’arrêter de fumer.

À la fin de la formation, le participant fume sa dernière cigarette. Un suivi est également assuré par téléphone et/ou par e-mail.

Plus d’informations sur www.allencarr.be/particuliers  

Il existe peu d'études prouvant la fiabilité des méthodes alternatives, comme l’hypnose, la thérapie au laser et l’homéopathie. Ces méthodes n'ont un effet que sur l’addiction mentale.