La ML plaide en faveur d’une meilleure e-inclusion et de la suppression de la contrainte numérique

La numérisation progresse à une vitesse fulgurante. De plus en plus de services, tels que My eBox, nécessitent l’utilisation d’internet ou d’un terminal numérique. La contrainte numérique peut entraver la participation au sein de la société. En l’absence d’alternatives non numériques, les citoyens, qu’ils le veuillent ou non, risquent l’exclusion. En outre, l’exclusion numérique ne se limite pas à un manque d’accès ; des facteurs tels que la motivation et les compétences jouent également un rôle dans les inégalités numériques.

Pratiquement un Belge sur deux présente une vulnérabilité numérique et n’a de ce fait pas un accès suffisant ni aisé à des services essentiels. Les Belges ayant les revenus les plus bas et ceux de la classe moyenne inférieure sont ceux qui subissent le plus fortement la fracture numérique.

C’est pourquoi la ML, en collaboration avec d’autres organisations de consommateurs, demande au gouvernement d’améliorer l’e-inclusion et de lutter contre les inégalités numériques. La ML demande notamment :

  • de poursuivre les projets existants visant à améliorer l’accès à internet.
  • d’inclure la culture et les compétences numériques dans l’enseignement scolaire et postscolaire.
  • d’obliger les secteurs essentiels (tels que l’administration, les banques, les assurances, l’énergie, les transports en commun, la santé, l’éducation, les télécoms, etc.) à proposer aux consommateurs des alternatives non numériques, sans augmentation de coût.
  • d’inscrire dans la loi le droit aux paiements en espèces, jusqu’à un certain montant.
  • de rendre, d’ici 2024, tous les sites internet du gouvernement numériquement inclusifs et d’intégrer dans la législation les normes de lisibilité (Facile à Lire et Comprendre-FALC), la politique en matière de cookies et les politiques relatives aux autres pop-ups ainsi que le principe de « l’inclusion by design ».

Cette prise de position est soutenue par les organisations de consommateurs suivantes : AB-REOC, BAPN (Réseau belge de lutte contre la pauvreté), Beweging.net, Centre d’Appui aux Services de Médiation de Dettes de la Région de Bruxelles-Capitale, CGSLB, CSC, FGTB, La Mutualité Chrétienne, Les mutualités libérales, Les Équipes populaires, RWADE, Testachats et le VSZ.